Au 17e siècle, les actes tenus par le curé Delacourt, enregistrent les baptêmes et l’on s’aperçoit que le curé s’est contenté d’y apposer sa signature, l’acte étant rédigé par son neveu Etienne, qui s’intitule « clert ». La calligraphie est magnifique contrairement aux gribouillis que l’on trouve habituellement dans ce genre d’acte. Or, le « clert » est âgé de neuf ans, et s’il était bien le neveux du curé et vivait à la cure, il remplissait déjà la fonction de « clerc de notaire royal » de Lavault. Aussi curieux que cela puisse paraître, il y avait un notaire à Lavault. (...) Au 17e siècle, les actes tenus par le curé Delacourt, enregistrent les baptêmes et l’on s’aperçoit que le curé s’est contenté d’y apposer sa signature, l’acte étant rédigé par son neveu Etienne, qui s’intitule « clert ». La calligraphie est magnifique contrairement aux gribouillis que l’on trouve habituellement dans ce genre d’acte. Or, le « clert » est âgé de neuf ans, et s’il était bien le neveux du curé et vivait à la cure, il remplissait déjà la fonction de « clerc de notaire royal » de Lavault. Aussi curieux que cela puisse paraître, il y avait un notaire à Lavault. On retrouve cette mention de « notaire royal » de Lavault jusqu’au bout du 18e siècle. Nos anciens avaient très tôt compris l’excellent parti de leur rivière et ils en usèrent en installant sur ses rives, les uns à côté des autres, trois moulins, deux sur la rive droite : celui du bourg et de Gironne, et un sur la rive gauche : celui de Chauvière. Les chemins, nous l'avons déjà dit, n’étaient pas excellents et il fallait s'y rendre à pied depuis les lointains hameaux de la commune, portant le sac de blé sur les épaules ou à dos d’âne et. de mulet, les sacs équilibrés sur le dos de la bête. C’était alors des meules de pierre que faisaient tourner les eaux du Cher et elles écrasaient le plus souvent du seigle que du blé, donnant une farine grisâtre qui faisait ce pain bis maintenant si prisé par les adeptes du bio et que l’on appelle “pain complet”. |
Entre 1614 et I 785 on dénombre, pour les trois moulins, 22 meuniers. Le dernier figurant sur les actes en I 785 est Louis Farsat. N’oublions pas les vignerons dont nous avons déjà parlé et sans qui les gosiers seraient restés bien secs... Tout ce monde était bien surveillé par un gabelou résidant à Lavault qui était chargé de contrôler la vente et. la consommation du sel qui jusqu’à la révolution, était un monopole de l’Etut. Il faisait sans doute aussi la chasse aux faux-saulniers qui sévissaient dans les campagnes. Pour finir cette liste de professions il y avait aussi un mendiant, dûment répertorié.On ne dit pas si la profession s’exerçait de père en fils... Lavault, maintenant si étroitement attaché à Montluçon par les liens de « l’agglo », vivait autrefois en autarcie se suffisant à lui-même... Autres temps.....
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